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Les bienfaits de l'entraînement sur l'accouchement

Mardi le 7 juillet 2020

Par : Pamela Chouinard

 

Bien s’entraîner pour bien accoucher 

Êtes-vous le type de femme à vous mettre la barre haute? À avoir des attentes élevées? Bienvenue dans le club les moms! Avant de tomber enceinte, j’étais de celles qui disaient que la grossesse n’était pas une maladie. J’affirmais haut et fort que moi, je ne m’empêcherais pas de rien faire parce j’étais enceinte.

La réalité a frappé à ma porte. Bien sûr j’avais un teint sublime, une peau de pêche et des cheveux magnifiques, mais pour le reste… Le premier trimestre ainsi que le deuxième furent difficiles voir terrible (maux de cœur, vomissement, fatigue, reflux, …). En fait, j’ai vomi et manqué d’énergie pendant 36 semaines. Bref, j’étais en symbiose avec mon corps et mon petit humain. Moi qui étais active avant ma grossesse et qui m’étais promise de le demeurer tout au long de ces 40 semaines, j’étais confronté à une terrible réalité, mon énergie me faisait défaut. Cette énergie était toute concentrée sur le petit humain qui grandissait en moi. Adieux randonnée en sentier et l’entraînement 3 à 4 fois par semaine, sortir du lit tous les matins était un entraînement. Exigeante de nature, je devais baiser la barre, faire preuve de résilience.

Mais, sachant tous les bienfaits, je tenais tout de même à être active. Les semaines ont passé et j’ai retrouvé de plus en plus mon énergie (enfin). Malgré tout, je devais redoubler de motivation pour me rendre à l’entraînement puisque mon lit était mon nouvel ami et que j'avais perdu de la forme disons. Mon retour à l'activité physique n'a pas été instantané. J'avais, bien entendu, perdu de la masse musculaire, des capacités cardiovasculaire...et de la motivation. J’ai dû diminuer l’intensité et la fréquence de mes entraînements. Heureusement que Bougeotte et Placotine était là, les kinésiologues ont su s'adapter à ma condition. Même si je n’étais pas aussi débordante d’énergie qu’à mon habitude, à chacun de mes entraînements (TRX, Ballon Bédaine), je ressortais énergisée et détendue. L’activité physique m’apportait un bien-être énorme. Je me suis entraînée jusqu’à la fin de ma grossesse, 2 heures avant de quitter pour l’hôpital, je me trouvais sur mon tapis en train de faire un cours de Ballon Bédaine et ce fut payant.

 

Mon accouchement fut un long marathon, 33 heures et demie. Je fus repoussée dans mes derniers retranchements. Au final, tout s’est bien déroulé (accouchement naturel et aucune complication) et je suis persuadée que sans l’entraînement physique, le dénouement aurait été tout autrement. Le maintien de l’activité physique tout au long de la grossesse m’aura permis de bien me préparer à l’accouchement, autant physiquement que psychologiquement grâce à une conscience corporelle, une capacité à m'intérioriser, à dépasser mes limites et bien sûr, à passer physiquement à travers la douleurs et la fatigue et j'en suis reconnaissante.

Bien que mon accouchement fut long, j’estime avoir rapidement récupérée de ce dernier. Je dois ajouter que j’ai eu la chance d’avoir un bébé qui a rapidement fait ses nuits ainsi qu’un chum en or qui m’a beaucoup aidé les premiers mois. J’ai donc rapidement repris mes activités, étape par étape. Effectivement, deux semaines après avoir mis au monde mon petit humain, j’étais de retour chez Bougeotte et Placotine de Sherbrooke pour le cours de Premiers Pas de Maman ™.

Je crois que l’entraînement tout au long de ma grossesse est le facteur déterminant dans mon retour rapide à l’activité physique. Bien sûr que ce n’était pas toujours facile de se rendre au gym. Mais tout comme lors de ma grossesse l’entraînement me procurait un bien énorme. Ce que j’ai grandement apprécié dans mon retour à l’activité physique, ce sont les connaissances, aptitudes et confiance de mon entraîneur-kinésiologue, Marie-Helen. Ainsi, elle a su m'accompagner dans ma rééducation postnatale et personnaliser son approche avec chacune des clientes. Après ma rééducation, j'ai continué ma remise en forme et Marie-Helen respectait mes objectifs et n'avait pas peur de m'amener à repousser mes limites et à me «challenger» à l’occasion.

En plus de retrouver la forme physique, j’estime que l’entraînement m’a permis de me protéger contre la dépression postpartum, car comme plusieurs mamans, les hormones et la fatigue peuvent facilement prendre le dessus. Les séances au studio sont une occasion de briser l’isolement vécu pendant le congé, parce qu’on se le dise, nous pouvons nous sentir pas mal seules par moment. Il s’agit aussi d’un moment pour échanger avec les autres mamans qui ont la même réalité que la nôtre. 

Finalement, je suis reconnaissante d'avoir eu et avoir encore accès à Bougeotte et Placotine, plus spécialement à Marie-Helen, Valérie et à la belle communauté de moms actives de Sherbrooke! 


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