Par : Sophie Germain-Lacroix
Depuis le début de ma grossesse, j’ai eu un suivi comme grossesse à risque étant donné mes antécédents (j’avais accouché à 26 semaines et 2 jours de mon premier enfant). Je savais que le repos serait de mise et que le sport serait à oublier pour les neuf prochains mois. J’étais prête mentalement parce que les médecins m’avaient avertie de ces recommandations à l’avance. Je savais aussi que c’était dans le but d’essayer de garder mon bébé le plus longtemps possible au chaud. Toutefois, le savoir et le vivre c’est bien différent. Jusqu’à 18 semaines, je continuais à prendre mon garçon, jouer au parc avec lui, prendre des marches, me baigner tout en respectant mon niveau d’énergie et en écoutant mon corps. Ensuite, j’ai eu quelques complications et j’ai dû diminuer au minimum mes efforts physiques pour mettre toutes les chances de mon côté. C’est à ce moment que j’ai commencé à trouver cela très difficile pour le moral parce que bouger m’a toujours fait un bien fou et permis de gérer mon stress (et on sait que la grossesse amène son lot de stress). Je perdais donc un de mes outils précieux à mon bien-être, en plus de ne pas être en mesure de m’occuper de mon garçon de 20 mois comme avant.
C’est seulement au mois de novembre que j’ai découvert le cours Belles bédaines alitées, alors que j’étais à 33 semaines de grossesse. J’ai fait un premier cours pour déterminer si cela me convenait et j’ai tout de suite adoré. En fait, ça m’a permis de reconnecter avec les différents mouvements de mon corps que j’avais mis de côté depuis les 12 dernières semaines, et ce, de manière sécuritaire. J’ai aimé que la kinésiologue explique en détail les exercices et propose des alternatives pour se positionner (assis, couché, de côté) et des niveaux de difficulté différents. Quand ça fait longtemps que tu n’as pas bougé, tu es un peu déconditionné et les différents ajustements m’ont permis d’y aller progressivement. J’ai apprécié aussi que la kinésiologue prenne le temps de valider si les exercices nous convenaient et qu’elle nous suggère des choix différents si cela nous causait des inconforts ou de la douleur, parce qu’enceinte on a toutes des petits bobos ici et là. En plus, ça m’a permis de discuter avec des femmes enceintes qui avaient une réalité similaire à la mienne. J’ai trouvé cela enrichissant et je me suis sentie moins seule de pouvoir partager mon vécu et écouter celui des autres filles qui vivaient cette période difficile.
Alors si vous êtes dans une situation similaire à la mienne et que vous devez limiter au maximum vos mouvements ou que vous êtes alitées, je vous conseille fortement ce cours. Ça vous permettra de bouger doucement et de manière sécuritaire. Finalement, lorsque j’ai pu recommencer à bouger graduellement vers 37 semaines, je me suis sentie moins déconditionnée. Je suis persuadée que le cours Belles bédaines alitées a contribué à ma remise en forme graduelle en fin de grossesse (PS : j'ai finalement accouché à 41 semaines!).
Point de vue de la kinésiologue: Alison Dusablon, B.sc kin
Depuis le début du mois de novembre, le cours Belles bédaines alitées est offert en ligne pour les patientes de la GARE au CHUL et pour celles à la maison. Chaque semaine, j'accueille dans mon cours des femmes, comme Sophie, qui ont dû être mise au repos pour quelques semaines ou pour le restant de leur grossesse. Ce que je peux dire de ce cours, c’est qu’il fait du bien aux participantes tant mentalement que physiquement! Plusieurs m’ont mentionné qu’elles avaient hâte au cours du vendredi afin de pouvoir discuter avec d’autres futures mamans qui sont dans la même situation, mais aussi de pouvoir bouger en toute sécurité. La grande majorité du cours, nous trouvons ensemble des exercices qui leur font du bien et qui viennent soulager les inconforts qui peuvent se ressentir pendant la grossesse ou suite à la position couchée/assise prolongée. C’est un de mes cours préférés à donner puisque je sais que j’aide ses filles à passer tranquillement au travers d’une période plus difficile durant leur grossesse!
